elon les chiffres de l’observatoire des inégalités de 2016, les femmes représentent la moitié des étudiants de l’ensemble des sections de techniciens supérieurs, BTS MUC ou autre. Elles sont même en nombre plus important que les hommes dans les BTS dits de « services ».

1 - Les femmes et le management  d’unités commerciales

Après le service à la personne, le commerce est le domaine de prédilection des entreprises féminines.

  • Manager de E-commerce : le web a ouvert de nouvelles perspectives. On peut y vendre de tout. En créant un site de vente en ligne, une personne peut créer sa vitrine virtuelle et vendre des biens en B to C, en direct à un client. Et les domaines sont vastes.
  • Les commerces physiques : les femmes aiment le contact direct avec les clients. Les boutiques peuvent leur convenir pour la vente de biens, vêtements, produits de beauté, bijoux ou objets de décoration. L’investissement financier et personnel sera conséquent. Dans le commerce physique en général, les préférences clients ont la vie dure.  25% des gérants de SARL sont des femmes et seulement 17% des dirigeants pour des sociétés hors SARL. Pour des outils ou des produits électroniques par exemple, la clientèle préfère encore les conseils masculins. Mais la féminisation est bien réelle.

 

 

2 - Féminisation alors ?

S’il y a bien un secteur où la parité ne pose pas de problèmes, c’est celui du commerce et de la gestion d’unités commerciales. Entre 1995 et 2015, il y a eu une augmentation de 10% du nombre de création d’entreprises par des femmes. Selon les chiffres de l’INSEE (2014), 900 000 femmes sont dirigeantes d’entreprises  dont 76% en entreprise individuelle. Au delà de nos frontières, on dit souvent que l’homme le plus pauvre est une femme. Les commerces de proximité et micro entreprises les sauvent souvent de la misère. La femme entrepreneure la plus puissante est Alice Walton (46 milliards de dollars), héritière de la chaîne américaine de supermarchés Wal-Mart, une commerçante finalement.